La Nouvelle Orléans plonge dans l’effroi face à cette vague de crimes qui surgissent aux quatre coins de la ville. Comment ces personnes qui ont toujours vécu normalement arrivent à s’en prendre subitement et violemment à des personnes qu’ils ont toujours côtoyé et aimé? Derrière, dans l’ombre, un maître du jeu tire les ficelles et s’apprête à jouer sa plus grande partie. Zachary, un ex flic reconverti en privé, doit vivre avec la maladie dite du syndrome des jambes sans repos, une saloperie qui lui bouffe la vie et le sommeil. Il va se retrouver mêler à cette histoire dont il pressent dès le début qu’elle n’est pas habituelle, et que les coupables pourraient aussi être des victimes. Un thriller qui commence très fort et qui montre crescendo. Ce maître du jeu qui agit dans l’ombre se régale à manipuler ces pauvres âmes et à leur faire commettre le pire. Cette ombre du mal nous livre sa méthodologie, la simplicité avec laquelle il abuse de ces personnes pour exacerber ce qui sommeille en eux et les pousser à commettre ces actes atroces sur leurs proches. Comme une punition qui s’abattrait subitement sur ceux que ce marionnettiste juge indignes de vivre: les noirs, les démunis, les handicapés, les homosexuels, les corrompus… Son plan machiavélique fait coup double à chaque fois: il châtie ces âmes corrompues et il condamne à l’incompréhension et aux regrets éternels ceux qui ont perpétré ces faits. Sa froideur est glaçante d’effroi à lire. Jusqu’où va-t-il aller? Et que vient faire Zachary dans cette histoire ? Et quels secrets de son passé le relient à ces abominations ? Une intrigue haletante, un thriller qui se déroule sur une semaine et qui nous épargnera pas tout au long de la lecture. J’ai beaucoup aimé cette lecture dans laquelle les profils se mêlent et se confondent. Qui sont les victimes, qui sont les coupables, et qui se cache derrière cette mise en scène géante au cœur de La Nouvelle Orléans.
Avec un bon rythme, de l’inventivité et des choix inattendus, ce roman a de quoi satisfaire les attentes des amoureux de la littérature. Ce qui me plait toujours avec les romans de M.I.A, c’est sa façon de faire cohabiter plusieurs personnages dans son récit sans handicaper le déroulement de l’histoire (dans la saga « les affligés » par exemple). On voit une logique, un enchainement sans failles vers le but final. L’auteur a exploité la psychologie de ses personnages en crise pour les rendre crédibles, attachant. Ainsi, il a su toucher notre nature humaine et éveiller nos émotions. Quand une personne assassine un membre de sa famille avant de comprendre ce qui lui arrive (la mère de Donnie, Eli…), quand il saisit l’ampleur de son acte c’est le cauchemar. Mais quand il se rend compte qu’il ne sait pas ce qui l’a forcé à agir de cette façon, la torture psychologique peut maintenant commencer. Malgré les indices, la fin du roman demeure imprévisible. C’est plutôt bien, car un peu de suspens attise la curiosité. Si vous avez du temps lors de la lecture, essayez de noter tous les indices sur un morceau de papier. Faites-moi signe si vous avez réussi à percer le mystère (même si j’en doute). Je vous donne un indice ? Alors gardez bien cette phrase à l’esprit : « un bon enquêteur ne dit-il pas que l’hypothèse la plus simple, même quand elle paraît impossible, est généralement toujours la meilleure ? »
J’ai adoré le concept du roman. Celui-ci est divisé en sept parties qui correspondent aux jours de la semaine et dans chaque partie se déroule un crime macabre ! Le plus étrange est que chaque crime est réalisé par une personne « normale » et il lui semble que le fait de tuer d’autres personnes est naturel mais, au moment du « réveil » le meurtrier se rend compte que c’est totalement fou et irrationnel d’avoir fait ça ! Les scènes sont horribles !! Entre un viol, la noyade d’un enfant handicapé, un « bûcher »… nous sommes servis ! Et c’est décrit tellement naturellement, avec beaucoup de précisions, nous nous y croyons et c’est encore plus glauque ! Ce thriller amène à la réflexion… Les différentes tueries représentent une « tare » de notre société comme l’homophobie, le racisme, l’euthanasie, la religion… Mais ces messages ne passent pas en douceur, tout est dans la violence, l’excès… C’est si sombre, si poignant ! La conclusion du roman est tellement irréelle que l’on n’y pense même pas… On se dit que c’est totalement fou mais finalement pourquoi pas ?! Qui d’autre aurait pu faire autant de mal ? J’ai adoré ce roman qui fait réfléchir, un thriller à l’ambiance sombre et glauque qui ne vous laissera pas indemne !
Le résumé est très alléchant, le résultat est-il à la hauteur? Je dirais oui dans l'ensemble même si certaines choses m'ont un peu ennuyée ou perturbée. On entre dans l'histoire très vite, pas de temps morts ni de long prélude à l'action ce qui est bien agréable. L'action est bien présente, les personnages intéressants voire passionnants pour certains (je pense à Zachary) et le suspense est bien mené. La fin est surprenante, et on se sent idiots de ne pas l'avoir devinée avant c'était pourtant simple et presque l'évidence même. C''est également un roman qui aborde des thèmes divers, critiques de la société, racisme, religion etc. ce qui l'ancre bien dans une réalité souvent bien noire. Sans compter quelques scènes horribles qui sont décrites d'une façon très réaliste et nous flanquent un peu la nausée. Bon il me faut évoquer malgré tout les points un peu négatifs qui ont légèrement désenchantés ma lecture. Tout d'abord l'abondance de personnage m'a perdue bien souvent, l'autre point est une certaine complexité dans la narration qui en fait un ouvrage qui nécessite une grande concentration pour être lu, on est loin du roman "détente", il faut le savoir quand on le commence. Toutefois ces petits points négatifs n'ont pas entachés ni entravés le plaisir de cette lecture qui s'est révélée bien addictive quand même, sans compter une couverture que je trouve magnifique. Alors aurez-vous envie de découvrir qui est Max?
Au fur et à mesure de la lecture, on peut palper l'atmosphère étouffante de la Nouvelle Orléans où se déroule le récit. Mais c'est surtout cet enchaînement de ces crimes et leur description narrative précise et subtile qui fait la force de cette histoire. Qui se cache derrière tout celà ? Qui tire les ficelles de ce "jeu" ? De chapitre en chapitre on suit Zach et ses doutes, ses interrogations sur le pourquoi, le comment et le qui de tout cela. Les auteurs (Hélène JACOB et Sébastien CERISE) savent écrire et captiver le lecteur. On sent une vraie maîtrise de l'écriture et des codes de la narration de ce type d'histoire. Cela a été un vrai plaisir de dévorer Max. Un livre "pas comme les autres" qui vous donnera, j'en suis persuadé, l'envie de découvrir leurs autres livres (Rémoras, La Trappe, La Faille, ...) Thierry
Le roman est divisé en sept parties, représentants les sept jours de la semaine. Le premier chapitre de chaque partie (sauf le dernier) est raconté à la troisième personne et présente une personne aux apparences “normales” commettre un acte horrible et cruel. Les autres chapitres sont racontés à la première personne, mais on retrouve le point de vue d’un personnage différent à chaque chapitre (comme souvent avec M.I.A). La narration en “je” permet vraiment d’être immergé dans la tête de celui qui parle et c’est vraiment très intéressant. L’atmosphère est plutôt sombre, mystérieuse et parfois même pesante. Zach, notre privé de circonstance, souffre d’une maladie rare que l’on va découvrir tout au long du récit et qui a gâché sa vie. Il a aussi des genres de “visions” qui ne semblent pas surnaturelles, mais qui intriguent aussi bien le personnage que le lecteur. L’antagoniste de l’histoire agit un peu comme un maître du jeu en déplaçant ses “pions” vivants à des fins inconnues, mais plus que malsaines. C’est un personnage à la psyché très complexe et qui semble très pervers. Au fil des pages, on en vient même à se demander s’il est humain, tant il se sent supérieur aux autres, ou bien si c’est “simplement” un malade qui se prend pour Dieu. Mais il faudra attendre la fin du récit pour en avoir le cœur net. (Suite de la chronique : http://the-book-lovers.xyz/max/)
J'ai choisi ce livre dans le cadre de mon premier service-presse avec les éditions Hélène Jacob. Je n'ai pas vraiment lu le résumé mais juste la première phrase "Le mal absolu existe-t-il?". Et cette phrase m'a vraiment donné l'envie de plonger dans ce livre sans en savoir vraiment plus! A l'approche du Satchmo SummerFest, la Nouvelle-Orléans devient le théâtre de crimes barbares inexpliqués et surtout inexplicable par leurs auteurs. Zachary, un ancien flic devenu détective privé se retrouve involontairement mêlé à cette affaire. Zachary, le héros de ce livre, est un personnage vraiment atypique à qui je me suis finalement attachée. J'ai littéralement dévoré ma lecture. Au fil des pages, on découvre une histoire machiavélique où le suspense est très présent. Ce thriller m'a tenu en haleine du début à la fin. Et quelle fin? Une fin qui m'a beaucoup surprise malgré tous les indices laissés par les auteurs. En bref, j'ai adoré ma lecture. "Max" est un thriller fantastique qui a su me tenir en haleine jusqu'à son dénouement qui m'a beaucoup surprise. C'est avec plaisir que je me lancerai dans la lecture d'un autre roman de M.I.A. Et vous? voulez-vous découvrir qui est Max?
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions HJ pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir ce roman rempli d'émotion. J'ai adoré cette lecture, une histoire tournée comme je les aime avec énormément de mystère un suspens insoutenable (dans le bon sens bien sûr) quant à la chute je dis merci !! J'ai été bluffée deux fois, trimbalé par tout une multitude d’hypothèses aucunes des miennes n'étaient la bonne ... et c'est cela qui m'a plu. Le style d'écriture fluide et entraînant nous fait passer d'une "histoire" à l'autre avec une très grande facilité. On se lit tout de même aux personnages (pas tous) malgré leur nombre et leur faible apparition en général. Ce roman se lit très vite et nous emmène dans un sujet insoupçonné. Vous allez douter de tout!
Tout d’abord, je souhaite remercier les éditions Hélène Jacob pour cette lecture si surprenante et ésotérique. En lisant le résumé, je n’ai pas été attirée : j’ai été emballée. Je savais que cela serait ma prochaine lecture des éditions EHJ. Il me fallait absolument ce roman. Sérieusement, relisez le résumé. Cela n’est-il pas complètement mystérieux ? Qui est Max, d’où vient cet accès de folie qui prend les gens par surprise ? Je devais savoir. Alors, quand j’ai commencé ma lecture j’étais très emballée de découvrir comment le sujet allait être traité. J’ai un peu déchanté sur certains aspects, mais en globalité j’ai été très satisfaite de cette découverte. Pour commencer, un point négatif : j’ai hélas trouvé que le livre était un peu trop « cérébral ». J’aime lire pour me détendre, et là je devais suivre les méandres d’explications et de thèses concernant la nature profonde de l’être humain… Il fallait suivre, parfois. Ce n’était pas trop ce que j’attendais alors forcément, je trépignais d’arriver enfin à l’« action ». Heureusement, l’action était quand même bien présente. Je suis sidérée de voir ce que cet accès de folie a pu faire faire à nos victimes coupables. L’horreur de certaines situations m’a interloquée et je me suis sentie mal à l’aise face à certaines scènes, un peu violentes à mon goût. Quel brio de la part des auteurs ! La suite sur : http://mes-reves-eveilles.blogspot.fr/2015/08/max.html
Je viens de terminer ce thriller que j’ai lu en deux fois seulement. On peut dire que les deux auteurs savent tenir leur lecteur en haleine. Ce livre est un livre cru, dérangeant qui met à mal le cartésianisme occidental issu des Lumières. En effet, les personnages ne paraissent pas être maîtres de leurs destins. Ils sont déterminés, beaucoup plus qu’il ne le croient, par des forces malignes qui les dépassent. Ce livre de fiction met en lumière la part obscure de notre âme. Un livre noir, envoûtant, qui laisse les occidentaux de progrès, que nous croyons être, dans un certain malaise. La lucidité est portée jusqu’à l’incandescence avec une rare violence. Sans qu’il y ait de véritable référence biblique la question du Bien et du Mal, qui traverse tout homme, est clairement affichée. L’homme aime le Bien mais il fait aussi le Mal qui le possède contre sa volonté. Les personnages sont « possédés « . Ce livre, bien écrit, incite à ne pas se voiler la face devant les horreurs commises par les hommes. Souvent, les œuvres de fiction accèdent à une forme de vérité. C’est le cas. Et les choses sont rarement dites sous cette forme. La fin est étonnante, dure et paradoxalement rassurante. Je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir ou le malaise de le découvrir.